Publié le 26 octobre 2021–Mis à jour le 26 janvier 2022
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[POLICER PARIS À LA BELLE-ÉPOQUE] Un sourire dérobé, le vol de la Joconde. Épisode 2.
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À la Belle Époque, les très nombreuses cartes postales relatives à Louis Lépine apparaissent comme des supports importants servant à façonner une image valorisante de cet illustre préfet de police de Paris et des forces de l’ordre de la capitale. Dans le même temps, celles-ci constituent des instruments de contestation qui sont régulièrement mobilisés afin d’en donner à voir un visage beaucoup moins reluisant.
2/14 - Un sourire dérobé. Le préfet de police de Paris Louis Lépine intervient à l’occasion du vol de la Joconde au musée du Louvre le 21 août 1911.
En août 1911, Vincenzo Peruggia dérobe le tableau de la Joconde à Paris au musée du Louvre. À cette occasion, ce voleur laisse sur le lieu de son forfait quelques traces digitales. De plus, il a déjà fait l’objet auparavant d’un fichage anthropométrique pour deux affaires datant de 1908 et 1909. Publié dans L’Illustration du 20 décembre 1913 (n° 3695, p.512-513), cet article illustré explique pourquoi malgré ces traces et informations précieuses dont dispose le service de l’Identité judiciaire de la préfecture de police de Paris, ce dernier est incapable de procéder rapidement à l’arrestation de Peruggia. En effet, c’est l’absence d’un classement dactyloscopique adéquat au sein de ce service qui compromet alors l’efficacité des investigations menées par Alphonse Bertillon.
Merci à Pierre Piazza et Hervé Colombani pour ce beau retour en images : 14 épisodes sur la politique du préfet de police Lépine, et ce, en partant des cartes postales d’époque.